Asthme

Asthme


"Chaque humain a ses limites qu'il ne peut dépasser sans danger, ceci dans tous les domaines.

Si un coureur fait un certain nombre de kilomètres sans se déséquilibrer mais qu'il essaye d'en parcourir le double dans un marathon, il épuise ses forces et n'arrive à rien.
Ainsi en est-il de l'asthmatique.

L'asthme est la maladie de celui qui ne cherche pas la perfection dans ce qui lui convient, qui ne sait pas goûter aux saveurs de la vie car il désire se sentir fort, plus fort qu'il ne peut l'être.
D'une façon instinctive et souvent violente, il oublie de réfléchir aux difficultés d'un acte ou d'un désir ; il n'y met aucune douceur mais seulement une vigueur trop grande par rapport à sa faiblesse.
C'est un manque de discernement du moral qui passe de la mélancolie à l'agitation, de l'angoisse à la confiance en soi, sans maîtrise car il refuse de voir ses limites.

En crise, l'asthmatique se sent seul ; il voit qu'il n'a pas ce qu'il désire ; il halète aux prises avec ses émotions ; il étouffe se croyant frustré affectivement ; il "siffle" pour appeler au secours.
Le système marche à tous les coups ; l'entourage est esclave de cet instinctif qui déploie ses forces dans toutes les directions pour attirer ceux qui l'aiment par une attitude d'agitation anxieuse ; en le voyant se débattre et étouffer, ils ont pitié et le plaignent sans savoir qu'en réalité cet état est provoqué par un faible qui voudrait jouer au fort.

L'asthme peut se montrer dès les premiers mois de la vie.
Pour l'occident, c’est souvent une hérédité, pour l'Orient c'est Karmique, c'est-à-dire que déjà dans la vie précédente ce problème n'avait pas été résolu par la personne.
En Égypte, on appelait un nouveau-né "le vieillard d'hier" et on l'entourait des mêmes bandelettes que celles qui servaient pour les morts ; en Orient, on cherche à savoir quel est l'aïeul qui est de retour sur terre.
Nous revenons, disent ces antiques traditions, pour résoudre nos problèmes de caractère.
L'asthmatique a étouffé la dernière fois, il recommence cette fois-ci. A lui d'apprendre à goûter les saveurs de la vie sans chercher au-delà des forces que lui a données la destinée."


Marguerite de Surany