Je chante l'alchimie de nos étreintes,
le souffle de nos corps qui s'entrelacent à l'invisible
et libèrent des aubes bleuies au firmament de leur beauté.
Je chante l'aurore de sa nudité
quand se dévoile le soleil de ses hanches
et qu’il s'offre à moi,
spectateur insomniaque de sa danse volcanique.
Je chante ses courbes bordées de précipices,
et les puits d'eau vive qu'offrent
sa poitrine et son corps aux innombrables coupes.
Je chante l'ivresse de son vin,
la canicule de nos chairs rassasiées,
le lustre éblouissant de sa peau d'ébène
qui allume mon corps pâle et le rend écarlate.
Je chante l'alchimie de nos étreintes,
quand elle est toute entière liquéfiée et qu’elle me laisse,
moi l'orpailleur de ses reins,
déterrer les trésors ensevelis
qui sortent de leur coffre humide.
© Gabriel Arnou-Laujeac
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Au Coeur Poète
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Avr 14 2013
Je Chante...
Je chante l'alchimie de nos étreintes,
le souffle de nos corps qui s'entrelacent à l'invisible
et libèrent des aubes bleuies au firmament de leur beauté.
Je chante l'aurore de sa nudité
quand se dévoile le soleil de ses hanches
et qu’il s'offre à moi,
spectateur insomniaque de sa danse volcanique.
Je chante ses courbes bordées de précipices,
et les puits d'eau vive qu'offrent
sa poitrine et son corps aux innombrables coupes.
Je chante l'ivresse de son vin,
la canicule de nos chairs rassasiées,
le lustre éblouissant de sa peau d'ébène
qui allume mon corps pâle et le rend écarlate.
Je chante l'alchimie de nos étreintes,
quand elle est toute entière liquéfiée et qu’elle me laisse,
moi l'orpailleur de ses reins,
déterrer les trésors ensevelis
qui sortent de leur coffre humide.
© Gabriel Arnou-Laujeac
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Par Soriah • Au Coeur Poète • 0