L'hymne à la fleur
Je suis un mot que préfère puis reprend la nature
et qu'elle cache en son coeur, puis redit.
Je suis une étoile tombée de la toile azurée
sur le tapis vert.
Je suis la fille des éléments, conçue par l'hiver,
enfantée par le printemps,
élevée par l'été et endormie par l'automne.
Je suis le cadeau des amoureux,
la couronne des noces
et le dernier présent d'un vivant à un mort.
Le matin, je participe avec la brise
à annoncer la venue de la lumière.
Le soir, je m'associe avec les oiseaux
pour lui faire mes adieux.
Je me balance dans les plaines
pour les orner et soupire dans l'air pour le parfumer.
Quand j'enlace le sommeil,
la nuit me regarde de ses mille yeux et,
quand je me réveille,
je regarde avec l'unique oeil du jour.
Je bois la rosée du matin comme du vin,
j'écoute les chants des merles
et je danse au rythme des ovations de l'herbe.
Je regarde toujours le haut pour voir la lumière,
pour ne pas voir mon ombre.
C'est une sagesse que l'homme n'a pas encore apprise.
Khalil Gibran
Voir
Khalil Gibran
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Août 16 2013
L'hymne A La Fleur
L'hymne à la fleur
Je suis un mot que préfère puis reprend la nature
et qu'elle cache en son coeur, puis redit.
Je suis une étoile tombée de la toile azurée
sur le tapis vert.
Je suis la fille des éléments, conçue par l'hiver,
enfantée par le printemps,
élevée par l'été et endormie par l'automne.
Je suis le cadeau des amoureux,
la couronne des noces
et le dernier présent d'un vivant à un mort.
Le matin, je participe avec la brise
à annoncer la venue de la lumière.
Le soir, je m'associe avec les oiseaux
pour lui faire mes adieux.
Je me balance dans les plaines
pour les orner et soupire dans l'air pour le parfumer.
Quand j'enlace le sommeil,
la nuit me regarde de ses mille yeux et,
quand je me réveille,
je regarde avec l'unique oeil du jour.
Je bois la rosée du matin comme du vin,
j'écoute les chants des merles
et je danse au rythme des ovations de l'herbe.
Je regarde toujours le haut pour voir la lumière,
pour ne pas voir mon ombre.
C'est une sagesse que l'homme n'a pas encore apprise.
Khalil Gibran
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Par Soriah • Khalil Gibran • 0