La Journée pas perdue…
Vivre en soi, ce n’est rien ;
il faut vivre en autrui.
A qui puis-je être utile
et agréable, aujourd’hui ?
Voilà, chaque matin,
ce qu’il faudrait se dire.
Et, le soir, quand des cieux
la clarté se retire,
heureux à qui son coeur
tout bas a répondu :
"Ce jour qui va finir,
je ne l’ai pas perdu.
Grâce à mes soins, j’ai vu,
sur une face humaine,
la trace d’un plaisir
ou l’oubli d’une peine"
D’après un manuscrit inédit de Brice Martinez in Christian Bernadac,
"Le camp des femmes"
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Mar 26 2012
La Journée pas perdue…
La Journée pas perdue…
Vivre en soi, ce n’est rien ;
il faut vivre en autrui.
A qui puis-je être utile
et agréable, aujourd’hui ?
Voilà, chaque matin,
ce qu’il faudrait se dire.
Et, le soir, quand des cieux
la clarté se retire,
heureux à qui son coeur
tout bas a répondu :
"Ce jour qui va finir,
je ne l’ai pas perdu.
Grâce à mes soins, j’ai vu,
sur une face humaine,
la trace d’un plaisir
ou l’oubli d’une peine"
D’après un manuscrit inédit de Brice Martinez in Christian Bernadac,
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Par Soriah • Partages du coeur • 0