En ce jour de Samain, début de la saison sombre, les ténèbres tentent de recouvrir le monde. Mais les portes qui s’ouvrent sont propices à la magie. Quand l’homme moderne a perdu la raison guidée par de faux prophètes, il est temps de demander de l’aide aux Anciens. Alors vous tous, hommes et femmes de bonne volonté, allumez une bougie ou un feu cette nuit pour les guider dans notre prison. Que celle-ci dissolve les chaînes qu’on a jetées sur vos épaules ; tous ces enfermements pour de mauvaises raisons ou plutôt pour des raisons mauvaises. Ne croyez plus en la peur, mais en vous. Les malveillants n’ont que le pouvoir qu’on leur donne. Ne leur donnez plus rien. Ne vous retournez pas contre vos frères, mais tendez-leur la main. Ne jouez pas le jeu idiot de la séparation. À chaque fois que vous jugez l’autre, vous servez le diabol. Soyez bienveillants, bienfaisants et non pas bien serviles. Rassurez-vous. Vous n’êtes pas seuls. La résistance s’organise. Il est temps que la peur et le désespoir changent de camp.
Nov 1 2020
En Ce Jour de Samain
En ce jour de Samain, début de la saison sombre, les ténèbres tentent de recouvrir le monde.
Mais les portes qui s’ouvrent sont propices à la magie.
Quand l’homme moderne a perdu la raison guidée par de faux prophètes, il est temps de demander de l’aide aux Anciens.
Alors vous tous, hommes et femmes de bonne volonté, allumez une bougie ou un feu cette nuit pour les guider dans notre prison.
Que celle-ci dissolve les chaînes qu’on a jetées sur vos épaules ; tous ces enfermements pour de mauvaises raisons ou plutôt pour des raisons mauvaises.
Ne croyez plus en la peur, mais en vous. Les malveillants n’ont que le pouvoir qu’on leur donne.
Ne leur donnez plus rien. Ne vous retournez pas contre vos frères, mais tendez-leur la main.
Ne jouez pas le jeu idiot de la séparation. À chaque fois que vous jugez l’autre, vous servez le diabol. Soyez bienveillants, bienfaisants et non pas bien serviles.
Rassurez-vous. Vous n’êtes pas seuls. La résistance s’organise.
Il est temps que la peur et le désespoir changent de camp.
Patrick BURENSTEINAS
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