Il A Proclamé Qu’il Etait Le Christ


Après, avoir étudié les enseignements bouddhiques conservés avec un certain degré de pureté, Jésus perçut les similitudes. Il comprit que, malgré les formes rituelles et les dogmes imposés par les hommes, les religions n’avaient qu’une source qui est Dieu. Il l’appela son Père et le Père de tous. Alors il jeta toutes les formes aux vents et alla directement vers Dieu, droit au cœur de son Père aimant.
Une merveilleuse compréhension s’ensuivit. Jésus ne tarda pas à trouver superflu de fouiller pendant de longues années les documents, rites, croyances, formules, et initiations que les prêtres imposent subrepticement, au peuple pour le maintenir dans l’ignorance et la sujétion. Il vit que l’objet de ses recherches était au fond de lui-même.
Pour être le Christ, il lui fallait proclamer qu’il était le Christ, puis avec des mobiles purs dans sa vie, sa pensée, sa parole, et ses actes, vivre la vie qu’il recherchait afin de l’incorporer dans son propre corps physique. Après quoi il eut le courage de s’extérioriser et de proclamer tout cela à la face du monde.
Peu importaient les sources où il avait puisé. C’était son travail qui comptait et non celui d’autrui. Les gens du commun, dont il épousait la cause, l’écoutaient avec ravissement. Il n’empruntait pas ses préceptes à l’Inde, à la Perse, ni à l’Égypte. Les doctrines extérieures l’amenèrent simplement à voir sa propre divinité et la représentation de celle-ci, le Christ, qui existe en chacun, non pas chez quelques-uns, mais chez tous.

La vie des Maîtres – Baird Spalding –

Archives datant de quarante-cinq mille ans