Août 26 2017
"Nous ne sommes pas là pour nous bercer les uns les autres, mais pour nous réveiller ensemble, pour réveiller en nous la Mémoire endormie de l’Alliance fondatrice de notre être, nous demander comment accéder de neuf à ce qui est.
L’amour décor, l’amour qui embellit les apparences, qui recouvre ce qui n’est pas présentable – le ravalement in extremis de la façade sociale – n’est pas de l’amour.
L'amour ou ce que nous croyons être l’amour, avant que n’ait eu lieu l’empoignade, la friction, le corps à corps avec la création, la lutte avec l’ange, la confrontation avec l’ombre qui nous habite, cet amour-là n’est que le royaume de la mièvrerie.
Ce que j’appelle amour est entier dans cette phrase d’un rabbin rescapé d’un camp de la mort : "La souffrance a tout calciné, tout consumé en moi, sauf l’amour."
Si cette phrase nous atteint de plein fouet, c’est que nous sentons bien combien nous sommes loin des représentations, du décorum de l’âme.
L’amour est ce qui reste quand il ne reste plus rien.
Nous avons tous cette mémoire au fond de nous quand, au-delà de nos échecs, de nos séparations, des mots auxquels nous survivons, monte du fond de la nuit comme un chant à peine audible, l’assurance qu’au-delà des désastres de nos biographies, qu’au-delà même de la joie, de la peine, de la naissance et de la mort,
Il existe un espace que rien ne menace, que rien jamais n’a menacé et qui n’encourt aucun risque de destruction, un espace intact, celui de l’amour qui a fondé notre être."
Christiane Singer
Par Soriah • Partages du coeur •
Août 26 2017
L’Amour Est Ce Qui Reste Quand Il Ne Reste Plus Rien
"Nous ne sommes pas là pour nous bercer les uns les autres, mais pour nous réveiller ensemble, pour réveiller en nous la Mémoire endormie de l’Alliance fondatrice de notre être, nous demander comment accéder de neuf à ce qui est.
L’amour décor, l’amour qui embellit les apparences, qui recouvre ce qui n’est pas présentable – le ravalement in extremis de la façade sociale – n’est pas de l’amour.
L'amour ou ce que nous croyons être l’amour, avant que n’ait eu lieu l’empoignade, la friction, le corps à corps avec la création, la lutte avec l’ange, la confrontation avec l’ombre qui nous habite, cet amour-là n’est que le royaume de la mièvrerie.
Ce que j’appelle amour est entier dans cette phrase d’un rabbin rescapé d’un camp de la mort : "La souffrance a tout calciné, tout consumé en moi, sauf l’amour."
Si cette phrase nous atteint de plein fouet, c’est que nous sentons bien combien nous sommes loin des représentations, du décorum de l’âme.
L’amour est ce qui reste quand il ne reste plus rien.
Nous avons tous cette mémoire au fond de nous quand, au-delà de nos échecs, de nos séparations, des mots auxquels nous survivons, monte du fond de la nuit comme un chant à peine audible, l’assurance qu’au-delà des désastres de nos biographies, qu’au-delà même de la joie, de la peine, de la naissance et de la mort,
Il existe un espace que rien ne menace, que rien jamais n’a menacé et qui n’encourt aucun risque de destruction, un espace intact, celui de l’amour qui a fondé notre être."
Christiane Singer
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