Juin 26 2019
Un adulte de vingt ans avait sali ses parents, le genre d'affaire qui détruit la réputation d'une famille. Le père très en colère dit alors à son fils :
- Jean, fous le camp et ne remets plus jamais les pieds dans cette maison !
Alors Jean est parti, la mort dans l'âme, mais il est parti.
Quelques semaines plus tard, pris de remords, il se dit :
- Il faut que je demande pardon à mon père.
Mais il avait tellement peur que son père le jette à nouveau de la maison qu'il préféra lui écrire :
"Papa, vraiment, je vous ai déhonorés, je reconnais le mal que j'ai fait à notre famille et je te demande pardon, je regrette. Je voudrais tant revenir à la maison. Je t'écris, je ne te mets pas d'adresse en retour car j'ai tellement peur que tu me dises non. Si tu me pardonnes, mets un foulard blanc sur le pommier devant la maison, je t'en prie. Tu sais la grande allée des pommiers qui conduit à la maison. Mets un foulard blanc sur le dernier pommier."
Quelque temps plus tard, il dit à son ami Marc :
- Je t'en prie, Marc, accompagne-moi. Je dois savoir. Voilà ce que nous allons faire. Je te conduirai jusqu'à la maison. A cinq cents mètres, tu prendras le volant, je me mettrai à la place du passager et je fermerai les yeux. Lentement, tu descendras l'allée des pommiers. Tu t'arrêteras. S'il y a un foulard blanc, alors je foncerai à la maison... S'il n'y en a pas, jamais je ne reviendrai...
Ainsi dit ainsi fait. A cinq cents mètres, Jean donne le volant à Marc, ferme les yeux et lentement la voiture descend la grande allée de pommiers, jusqu'au dernier pommier devant la maison.
Et Jean les yeux fermés demande :
- Dis-moi si mon père a mis un foulard blanc sur le dernier pommier !
Et Marc lui répond :
- Non Jean, il n'y a pas un foulard sur le pommier devant la maison. Il y en a des centaines, tout au long de l'allée...
Par Soriah • Le Conte est bon •
Juin 26 2019
Le Foulard Blanc
Un adulte de vingt ans avait sali ses parents, le genre d'affaire qui détruit la réputation d'une famille. Le père très en colère dit alors à son fils :
- Jean, fous le camp et ne remets plus jamais les pieds dans cette maison !
Alors Jean est parti, la mort dans l'âme, mais il est parti.
Quelques semaines plus tard, pris de remords, il se dit :
- Il faut que je demande pardon à mon père.
Mais il avait tellement peur que son père le jette à nouveau de la maison qu'il préféra lui écrire :
"Papa, vraiment, je vous ai déhonorés, je reconnais le mal que j'ai fait à notre famille et je te demande pardon, je regrette. Je voudrais tant revenir à la maison. Je t'écris, je ne te mets pas d'adresse en retour car j'ai tellement peur que tu me dises non. Si tu me pardonnes, mets un foulard blanc sur le pommier devant la maison, je t'en prie. Tu sais la grande allée des pommiers qui conduit à la maison. Mets un foulard blanc sur le dernier pommier."
Quelque temps plus tard, il dit à son ami Marc :
- Je t'en prie, Marc, accompagne-moi. Je dois savoir. Voilà ce que nous allons faire. Je te conduirai jusqu'à la maison. A cinq cents mètres, tu prendras le volant, je me mettrai à la place du passager et je fermerai les yeux. Lentement, tu descendras l'allée des pommiers. Tu t'arrêteras. S'il y a un foulard blanc, alors je foncerai à la maison... S'il n'y en a pas, jamais je ne reviendrai...
Ainsi dit ainsi fait. A cinq cents mètres, Jean donne le volant à Marc, ferme les yeux et lentement la voiture descend la grande allée de pommiers, jusqu'au dernier pommier devant la maison.
Et Jean les yeux fermés demande :
- Dis-moi si mon père a mis un foulard blanc sur le dernier pommier !
Et Marc lui répond :
- Non Jean, il n'y a pas un foulard sur le pommier devant la maison. Il y en a des centaines, tout au long de l'allée...
Par Soriah • Le Conte est bon • 0