L'Importance de La Famille

 

En marchant sur le trottoir, un étranger me bouscule en passant près de moi !
"Oh excusez-moi" lui dis-je ! 
Il me répond : "Je vous demande pardon aussi, je ne vous avais pas vue !
Nous étions vraiment polis l'étranger et moi.
Nous avions échangé de belles paroles, et nous avons repris notre chemin en se laissant sur un "Au revoir !"
Une fois à la maison...
Une histoire différente se passa.
Comment traitons-nous les amours de notre vie... les jeunes et les plus âgés ?
Y avez-vous pensé ?
Plus tard dans l'après-midi, tout en préparant le souper,  mon fils arriva derrière moi et resta figé là, sans un mot.
En me retournant brusquement, je l'ai fait tomber.
"Pousse-toi de là" Lui dis-je avec colère, "Toujours dans mes jambes !"
Il se retourna et s'en alla le coeur brisé.
Je n'avais pas réalisé la peine que je venais de lui faire.
Vers la fin de la soirée, j'allai me coucher et…
Et Dieu de sa douce voix... me dit :
"Pourquoi est-ce si facile d'être plein de gentillesse envers les étrangers et ne pas être capable de le faire pour les gens près de toi qui t'aiment et que tu aimes ?"
Lève-toi et vas voir sur le plancher de la cuisine.
Tu y trouveras un joli bouquet de fleurs près de la porte d'entrée…  ce sont les fleurs que ton fils t'avait apportées dans la journée.
Il a cueilli lui-même ces fleurs pour toi : Il y en a de couleur rose, jaune et bleue.
Ce que tu n’as point compris, c’est qu’il était arrivé derrière toi sans bruit pour ne pas dévoiler la surprise qu'il voulait te faire.
Mais tu n'as jamais vu les larmes couler de ses yeux quand tu lui as dit de partir."
Je me levai pour aller voir près de la porte d'entrée et vis le joli bouquet de fleurs par terre.
C'est à ce moment, que je commençai à me sentir vraiment mal, alors mes yeux se remplirent de larmes...
Sans faire de bruit, je me rendis près du lit de mon fils et lui dis :
"Réveille-toi trésor, réveille-toi !"
"Est-ce les fleurs que tu as cueillies pour moi aujourd'hui ?"
Il sourit et me répondit :
"J’ai trouvé ces fleurs près d'un arbre et je les ai cueillies car je trouvais qu’elles étaient belles…. comme toi maman ! Je savais que tu les aimerais, spécialement les bleues car je sais que tu aimes le bleu."
Je lui dis : "Mon fils, je suis vraiment désolée de la façon dont j'ai agi avec toi aujourd'hui, je n'aurais jamais dû crier après toi comme je l'ai fait".
Il me répondit : "Oh, Maman, c'est ok. Je t'aime quand même tu sais !"
"Mon fils, je t'aime aussi et j'adore tes fleurs et spécialement les bleues".
Un grand moment de tendresse nous unit alors.
J'ai appris ce jour là, à faire attention à mes proches autant et sinon plus qu'aux étrangers.