Mai 8 2019
J’ai trouvé le titre : LA LETTRE INTERDITE.
Cette lettre sera une prière, une caresse à son esprit.
J’y parlerai d’amour bien sûr, d’amour perdu souvent par ma faute, non pas dans le but ultime de cueillir une autre "rose" ou de goûter de nouveaux fruits défendus même si, c’était bien bon.
En prenant du recul si je puis dire, c’était plus pour fuir une situation toxique par égoïsme, pour rebondir d’une relation "lassante" où par impatience car, je n’évoluais plus -ceci étant peut-être valable aussi pour Madame.
Après, je ne suis qu’un mammifère avec ses défauts et quelques qualités à la recherche d’éternité.
Dans cette lettre, je décrirai sans la nommer une personne au beau "visage", celle qui trottine dans ma caboche et me réveille toutes les nuits.
J’y décrirai mes angoisses d’avant dernier de la classe, s’il est possible de construire sur des ruines.
De notre différence d’âge, des conditions particulières... de celles plus complexes de notre environnement respectif.
Je lui avouerai mes sentiments, j’évoquerai nos besoins physiologiques... que l’humain n’est pas un animal solitaire.
Que l’amour même s’il ce décrit est souvent inexplicable.
En fait cette "lettre interdite", je ne sais si je la lui donnerai, s’il serait plus sage de la glisser tout simplement dans un tiroir de mon cœur, de la coudre sur ma poitrine comme dans Manon des sources ou de la libérer dans une bouteille à la mer.
Les ressacs de la vie feront le reste, s’ils nous rapprochent parfois, ils nous écartent souvent, restera cette odeur d’iode... j’ai jeté tant de lettres à la mer dans des bouteilles que j’ai parfois bues, certaines se sont brisées sur des rochers bien abrupts, d’autres se sont échouées sur des plages de sable fin, il paraît que les mouettes en font leurs soirées, (j’ai failli écrire, leurs gorges chaudes).
D’autres sont parties en fumée comme visuel d’encens et prières aux esprits.
J’espère que certaines traînent encore dans des tiroirs pour la postérité...
Stefano du Lavoir 04/05/2019
Par Soriah • Partages du coeur •
Mai 8 2019
La Lettre Interdite
J’ai trouvé le titre : LA LETTRE INTERDITE.
Cette lettre sera une prière, une caresse à son esprit.
J’y parlerai d’amour bien sûr, d’amour perdu souvent par ma faute, non pas dans le but ultime de cueillir une autre "rose" ou de goûter de nouveaux fruits défendus même si, c’était bien bon.
En prenant du recul si je puis dire, c’était plus pour fuir une situation toxique par égoïsme, pour rebondir d’une relation "lassante" où par impatience car, je n’évoluais plus -ceci étant peut-être valable aussi pour Madame.
Après, je ne suis qu’un mammifère avec ses défauts et quelques qualités à la recherche d’éternité.
Dans cette lettre, je décrirai sans la nommer une personne au beau "visage", celle qui trottine dans ma caboche et me réveille toutes les nuits.
J’y décrirai mes angoisses d’avant dernier de la classe, s’il est possible de construire sur des ruines.
De notre différence d’âge, des conditions particulières... de celles plus complexes de notre environnement respectif.
Je lui avouerai mes sentiments, j’évoquerai nos besoins physiologiques... que l’humain n’est pas un animal solitaire.
Que l’amour même s’il ce décrit est souvent inexplicable.
En fait cette "lettre interdite", je ne sais si je la lui donnerai, s’il serait plus sage de la glisser tout simplement dans un tiroir de mon cœur, de la coudre sur ma poitrine comme dans Manon des sources ou de la libérer dans une bouteille à la mer.
Les ressacs de la vie feront le reste, s’ils nous rapprochent parfois, ils nous écartent souvent, restera cette odeur d’iode... j’ai jeté tant de lettres à la mer dans des bouteilles que j’ai parfois bues, certaines se sont brisées sur des rochers bien abrupts, d’autres se sont échouées sur des plages de sable fin, il paraît que les mouettes en font leurs soirées, (j’ai failli écrire, leurs gorges chaudes).
D’autres sont parties en fumée comme visuel d’encens et prières aux esprits.
J’espère que certaines traînent encore dans des tiroirs pour la postérité...
Stefano du Lavoir 04/05/2019
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